Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

notre dame du mai - Page 4

  • Les prochaines moissons.

    On ira un jeudi matin prochain au marché du Brusc. On poussera jusqu’au Gaou dont on fera le tour.
    On ira à pied à Bastian rendre visite à une amie et, avant de rentrer dans sa maison, on admirera à droite les collines qui s’étendent du Gros Cerveau jusqu’à la Ste Baume et à gauche Notre Dame du Mai.
    On fera de la confiture de poires ; il est grand temps.
    On continuera de fixer les lianes de l’ipomée.
    On cirera les meubles.
    On ira prendre un café sur le port de Sanary avant d’aller à la Médiathèque ; on n’oubliera pas d’aller prendre des épices à l’Aquarelle des Saveurs et de faire un tour à la librairie Baba Yaga.
    On ira chercher des légumes à Fabregas.
    On prendra le bateau pour traverser la rade, en plein après-midi.
    On terminera le poème qu’on a commencé à écrire et, peut-être, on cherchera à le publier en envoyant quelques courriers à des éditeurs.
    On invitera des copines pour un après-midi tricot/couture/broderie/gâteau/thé/papotages/rigolades.
    On fera un ménage digne de ce nom.


  • Trésor.

    On va vers Notre Dame du Mai. On dépasse la pointe des Jonquiers et on admire les Deux Frères au milieu d’une mer Bleu de Prusse dans laquelle les courants nés du vent laissent des sillons comme les veines le font sur les dessus des mains.
    C’est la forêt ici, et le domaine du vent qui bruisse. On nomme les arbres à la petite fille qui marche tout près puis on lui montre une pomme de pin laissée rongée par un écureuil qui doit se cacher quelque part. C’est le début d’une récolte qui mènera jusqu’au sommet. Regarde celle-là comme elle est belle ! Et celle-là, regarde, mais regarde, elle est toute dorée ! Oh ! là, là, il y en a trois ensemble sur une branche ! A chaque fois qu’elle choisit d’en garder une, elle la donne à porter. Jusqu’à ce qu’on ne puisse plus rien tenir. Il faut ouvrir en grand le sac à dos et se servir des pans de la chemise comme d’un panier. Fais bien attention à mon trésor, dit-elle, ayant elle-même dans ses bras repliés des pommes de pins dorées.
    On ramène tout cela à la maison. On pose le trésor sur la table bleue. On le compte. On arrange les pommes de pins le plus harmonieusement possible. Et on a la consigne de, bien sûr, les garder pour toujours.